Adieu « Ammi » BOUKHRIS

Si Assou BOUKHRIS a rendu l’âme, ce matin à l’hôpital Militaire Mohamed V à Rabat. Que Dieu le reçoive dans ses célestes prairies du Paradis. Qu’il recouvre d’un voile d’apaisement et de réconfort tous les membres de sa grande et valeureuse famille au Maroc ou à l’étranger.

Feu Boukhris  était un officier de la gendarmerie royale, en retraite. Un homme de grande expérience, d’une sagesse exemplaire, ayant occupé moult postes, les uns plus difficiles et plus exigeants que les autres sans pour autant que cela n’impacte sa petite famille. Autant, il était rigoureux et pointilleux pour le respect de l’ordre comme le lui dicte sa profession, autant il était empathique et compréhensif pour les siens, avec lesquels du plus petit au plus grand, il entretenait  un contact permanent et une écoute active  porteuse  de résultats positifs à plus d’un égard.

Son aura et son maintien à jour de son référentiel intellectuel  lui ont permis, également,  d’avoir un cercle d’amis très large qui revenaient, toujours, vers lui, en quête d’avis et de conseils ou de conduite à tenir  en cas de besoin.

Voilà quelqu’un, encore, que je qualifie d’actif dans le passif, qui constitue pour moi et tous ceux qui l’ont approché, un sujet de sa Majesté, qui a fait honneur à sa patrie et à son roi. Un être, dont la perte, subite et sournoise, est perçue comme incommensurable pour nous les communs des mortels, alors que le bon Dieu l’a rappelé à lui, sûrement, pour le faire vivre dans sa divine et  éternelle demeure parmi les sains et les apôtres de ce monde.

Adieu si Assou, que nos prières t’accompagnent dans ton dernier voyage et t’apportent la miséricorde du tout puissant,  à la hauteur de ta bonté, ta générosité et ton amour pour ton prochain. Amine Ya Rab