samedi 28 décembre 2013
lundi 3 juin 2013
Article proposé à un quotidien Marocain de renom qui ne l'a pas inséré par manque de pot ou de tripes
Strip-tease
au caftan
Incroyable !! Tous les
moyens sont bons de nos jours pour faire exploser les audimètres et au passage
se remplir la besace de pièces sonnantes et trébuchantes sans aucune vergogne.
Nos boites à image, à court d’idées ingénieuses, n’hésitent plus à
s’agripper à tout ce qui bouge à la recherche du choquant et de l’insolite.
Tout y passe, sans aucune retenue, pour le plus banal des produits matériel
soit il ou non. Un jeu débile auquel s’adonnent avec délectation les préposés à
la TV avec un toupet exaspérant et une niaiserie déconcertante. Sachant que
leur message ridicule s’adresse à une population cible formée d’analphabètes
dont le pays regorge, pour notre grand malheur, ils n’hésitent point, l’attrait
du gain en poupe, à accrocher le pauvre auditeur incrédule en lui soutirant
quelques SMS à répétition pour les accros. Eh! Oui, ce n’est jamais qu’un sou,
se plaisent-ils à se répéter, mais chez ces gens là Monsieur, chez ces gens là,
l’empathie n’existe point. C’est un processus méthodique où la machination des
20-80 connue sous d’autres auspices est certainement de mise.
Mon Dieu si au moins on en restait là et ces chasseurs de primes se suffisaient de
vanter des séries « navets » par des artifices fallacieux au lieu de
s’en prendre à notre patrimoine culturel et social, fragilisé par la zone de
transition où nous créchons.
Et la goute qui déborda le vase arriva. Notre
prestigieux caftan n’est pas épargné. Connu depuis la nuit des temps pour la
pudeur qu’il incarne, il se voit réduit par une bleusaille de créateurs à
la sauvette qui n’ont trouvé comme source d’inspiration, pour étoffer leur
défilé, qu’une poignée d’apprentis chanteurs entourés par des danseuses à
moitié nues plus proches du strip-tease qu’autres choses.
La gente féminine qui a toujours voué beaucoup d’inclination pour
cet habit et lui a fait gagné ces titres de noblesses est indignée par cette
séance d’exhibition « Caftan 2013 » qui porte atteinte à nos mœurs.
De mon côté, pour mettre un bémol, je suis d’avis d’encourager la
créativité, même aller jusqu’à transformer le caftan en chemise de nuit ne me
gênerait guère outre mesure. Mais là où le bât blesse c’est quand on utilise la
petite lucarne, câblée par-dessus bords pour déballer toutes ces obscénités
sans aucun égard, directement dans les foyers des pauvres marocains de Tanger à
Lagouira. Ces pauvres auditeurs, en famille pour la plupart devant leur Télé,
sont agressés devant leurs progénitures de la manière la plus ignoble et la
plus abjecte qui existe. Je me rappelle, un temps où de pareils égarements à la
vertu s’organisaient dans des salles privées loin des yeux innocents de nos
chérubins. Mais de nos jours on dirait que le dicton qui dit que « la
liberté des uns finit là ou celle des autres commence » n’est plus d’actualité.
Pourquoi s’indigne-t-on de voir les femmes se faire violenter en
plein jour alors que nous encourageons la transmission en direct de scènes
provocantes inductives, pour les sous alimentés invétérés, dont la libido est
synonyme de crimes passionnels.
Où sont passées toutes ces organisations (gouvernementales ou pas)
qui œuvrent dans la protection du consommateur ? Qui doit défendre après
Dieu les intérêts de nos
concitoyens ? Pourquoi cette panoplie de normes sociétales dont nous
palabrons à longueur de journée sans jamais les activer ? Pourquoi sommes
nous abandonnés aux éléments de la nature, trahis par ceux que nous avons élus
pour parlementer et qui, en silence, nous ont poignardés dans le dos? Où est notre légendaire sagesse ?
Feu HASSAN II (Que dieu l’ait en sa sainte miséricorde) a dit
« l’homme sage est celui qui connaît ses limites ».
A.Salah
- SALE
vendredi 31 mai 2013
Femmes en action, par le biais de Nezha Hami Eddine, déniche, Lalla Aicha qui n'est autre que la fille aînée de Mehdi Le peintre. Le portait, succinct et parlant, esquissé de "LaAicha" sera détaillé dans un épisode de la biographie en cours de narration de Feu Mehdi le peintre.

Lalla Aïcha Abdelmoumène
Celle qui a trouvé le secret de la source de jouvence
Ou l’éternelle jeunesse.
Lalla Aïcha Abdelmoumène est un fleuve de don de soi, de volonté et de joie de
vivre. En 1949, alors qu’elle n’avait que 7 ans, son père, Si Mehdi, lui
dictait ses lettres pour les résistants de la région de Midelt et l’autorisait
à lire ses discours sur la place publique.
En 1956 après l’indépendance, Lalla Aïcha a été élue première
secrétaire du parti Istiqlal à Midelt. En 1957, elle a fondé, avec un groupe de
femmes de Midelt, le premier “Nadi
Niswi” (association féminine). La même année, elle se marie à l’âge
de 15 ans.
De son mariage sont nés
Abderrazak, Hassan, Houcine, Brahim, Atika et Fatima. En 1958, elle a été reçue
par feu le roi Mohamed V à Dar Essalam à Rabat pour la récompenser pour l’ensemble
de ses actions. Elle n’avait que 16 ans. Depuis, ses journées sont faites de
défis, de rires et d’engagements. En 1986, Lalla Aïcha a été élue femme
agricole de la région.
Lalla Aïcha est restée militante dans l’âme et au coeur du
mouvement associatif de Midelt. “Je
milite, toujours, pour aider les femmes démunies, pour former les jeunes filles
à la broderie, à la couture, au tricot et au tissage des tapis de la région et
pour donner des cours d’alphabétisation”.
Par Nezha Hami Eddine
Photo Nacer mazili
Photo Nacer mazili
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